Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
les cendres d'A
les cendres d'A
Albums Photos
Archives
24 janvier 2010

l'héliotrope

J’ai admiré l’illustre et vivace héliotrope

Frémissant sur sa tige entonner comme un chœur,

Que l’encre de la nuit de sa fibre enveloppe

Héliotrope ! oh ! ténor ! – « la vive herbe est le cœur ! »

 

J’ai chuchoté en vain parmi les ailées tropes.

Ton jeu profane, ton sang véreux sans épaisseur

Ont une prophétie que moi seul développe

Jamais mort ne rougit plus vite en une fleur !

 

Pour quel amant maudit relèves-tu tes hanches ?

Le hautbois de ta bouche a gémi sous son anche

Comme tu n’oses pas, Héliotrope épris

 

Trop éloigné du ciel, étreindre le soleil !

Tu demeures à mes yeux un instrument pareil

Aux lys, aux chrysanthèmes, qu’on aime mais qu’on prie.

Publicité
Commentaires
P
Trop épris(e) pour percer les mille et un secrets musicaux et botaniques qui s’enveloppent dans ce poème. Ça éclot tout en retenue printanière. «Jamais mort ne rougit plus vite en une fleur !». Ça jouit dans l’hypnose. C’est merveilleusement incompris. Merci.
les cendres d'A
Publicité
Derniers commentaires
Publicité